Vendredi 13 janvier avait lieu la cérémonie des vœux aux forces vives du territoire.
Vous n’avez pas pu y assister ? retrouvez ici le discours ainsi que la vidéo de rétrospective diffusée pendant la cérémonie.
Discours d’Anne Vignot
Chers partenaires, associations, entreprises, forces vives, Grandes Bisontines et Grands Bisontins
Nous sommes très heureux, élus du Grand Besançon, de la ville de Besançon et du CCAS, de pouvoir renouer avec ce rendez-vous, celui de la cérémonie d’échange de vœux à l’occasion de la nouvelle année.
Que ça fait du bien, ENFIN, de tous VOUS retrouver, de tous NOUS retrouver.
Ce moment est propice au bilan.
Vous en avez eu un court aperçu au travers du film projeté.
C’est aussi un moment d’impulsion et de lancements.
Notre monde va vite, trop vite.
Depuis le début de ce mandat, nous traversons une succession de crises : épidémie du covid, guerre en Ukraine, crise énergétique, crise de l’emploi, faits de violences, récession économique.
Sans oublier, bien sûr, le changement climatique, et ses effets qui s’amplifient et nous touchent de manière concrète, dans notre quotidien, dans notre vie.
Notre société souffre.
C’est pourquoi prendre ce moment ensemble est bénéfique.
Ces trois années passées ont révélé nos fragilités… le sentiment que dorénavant, tout est possible, tout peut arriver.
Mais ne cédons pas à l’anxiété. Conjurons-la par l’action. Le meilleur est à construire.
« L’action est l’antidote du désespoir » disait John Baez.
Je suis confiante, confiante dans notre capacité à agir, agir ensemble et à faire face collectivement. Nous l’avons démontré ces dernières années.
Merci à toutes celles et ceux qui ont permis de traverser ces temps difficiles.
Cette capacité à collaborer, elle est en nous, elle nous est constitutive. Et il faut bien l’avouer : nous la cultivons particulièrement bien dans notre Région !
Et c’est un atout.
Notre territoire a tellement d’atouts !
Sa qualité de vie en est un. Nous avons la chance de pouvoir vivre dans un village à la campagne, dans un bourg centre, dans un quartier de la ville, ou dans son centre. Le Grand Besançon offre tout cela.
Nous avons la chance de vivre dans un territoire où la nature est très présente et diversifiée, entre plaine et plateau, animé par les rivières qui le traversent : Doubs, Ognon, Loue.
Ce terroir a façonné les hommes et les femmes qui y habitent, a façonné son économie.
Je pense, à l’horlogerie bien-sûr ! La reconnaissance UNESCO de nos savoir-faire comme patrimoine immatériel permet de fédérer un réseau d’acteurs de part et d’autre de la frontière franco-suisse.
Déjà, de belles réalisations se concrétisent comme la collaboration entre la société Humbert-Dro et la Joux-Perret pour l’assemblage de mouvements à Besançon. Ou l’entreprise UTINAM, qui à la demande de TISSOT, vient d’installer une horloge monumentale à la Chaux de Fonds.
Le monde horloger à Besançon est fertile, avec une cinquantaine d’entreprises dynamiques et 1 500 salariés.
La montre, identifiée par l’Etat comme l’un des « 5 objets du quotidien », contribuera à la ré-industrialisation du pays.
Pour être connectée, l’économie horlogère, tout comme l’ensemble du monde actif, a besoin de mobilités performantes. Tous les élus du grand territoire, ceux de GBM, et ceux du Pole métropolitain Centre Franche-Comté, sont unis pour défendre une mobilité favorisant les échanges franco-suisses, au travers notamment de la ligne des horlogers, si bien nommée.
Mais évidemment cette ligne, si elle est un symbole, n’est pas la seule défendue. Nous nous battons aussi pour maintenir la « grande vitesse » sur notre territoire, garante de notre accessibilité et de notre ouverture nationale et internationale. Il s’agit d’une nécessité. Particulièrement dans un contexte de ré-industrialisation du pays.
D’autres filières font très largement résonner notre territoire en dehors de nos frontières : le luxe, les MedTech, les microtechniques et les systèmes intelligents…
Là encore, la collaboration d’entreprises, de laboratoires de recherche, de plateformes technologiques produisent l’excellence. C’est ici que s’inventent les technologies de demain, moins gourmandes en énergie et en matériaux, plus éthique. C’est ici que s’inventent les médicaments de demain, contre le cancer par exemple. C’est ici que des hommes et des femmes trouvent du sens à leur travail.
Grand Besançon est avec vous pour continuer à construire ces filières, à les développer, avec l’université et les écoles, avec le CHU, cher Emmanuel Luigi, Cher Samuel Limat, l’EFS, cher Christophe Bézier.
Soyez assurés, que nous élus, mais aussi Monsieur le Préfet ici présent, sommes des ambassadeurs indéfectibles de cette excellence et nous ferons notre maximum pour la faire reconnaitre au plus haut niveau de l’Etat, notamment dans le cadre du dispositif France 2030.
Je salue l’ensemble des artisans, commerçants, entrepreneurs, chefs d’entreprise, ingénieurs, salariés, qui font vivre ce territoire.
Mantion a célébré ses 100 ans, ERDIL ses 15 ans, de l’ado au vénérable centenaire, une myriade de PME et PMI fourmillent sur notre territoire et y trouvent les conditions favorables à leur croissance et à une implantation durable (ex :Eos imaging)
Vous pourrez également compter sur nos collectivités pour soutenir l’économie locale à travers nos programmes d’investissement et nos marchés publics.
J’entends et je partage vos inquiétudes, celle de l’emploi, et celle de l’inflation, d’une probable récession économique, des coûts de l’énergie.
Lors de mes rencontres avec vous tous, je mesure votre agilité, votre résilience et votre réactivité face aux changements qui s’imposent.
L’effort est collectif. Grand Besançon et les communes portent des actions concrètes de réduction des consommations énergétiques.
Par exemple, nous rallumons le ciel entre 23h et 5h du matin dans 56 communes et 4 quartiers de Besançon, en éteignant l’éclairage public.
La température du chauffage a été réduite, dans les piscines, dans les gymnases et dans tous les équipements publics.
Parallèlement, nous investissons massivement dans la rénovation énergétique de nos écoles, de nos gymnases, de nos locaux.
Ensemble nous préparons le futur.
Un futur qui nait du passé ! L’année dernière, nous fêtions les 120 ans de SupMicrotech. En 2023 nous célébrons les 160 ans de l’école d’horlogerie et les 600 ans de l’université de Franche-Comté !
Elle a dû en voir, des tempêtes, notre université, pendant ses 6 siècles d’existence ! Avec le retrait de l’université de Bourgogne de la communauté universitaire régionale, c’en est une nouvelle que nous devons affronter. L’enjeu est crucial.
L’excellence de nos laboratoires est démontrée par l’ensemble des reconnaissances nationales ou mondiales, par les PIA remportés. 24 de nos chercheurs et chercheuses font partie des 2% les plus influents au monde ! En médecine, photonique, astrophysique, mathématique, urbanisme, environnement, paléoenvironnement, sciences humaines… ils et elles nous permettent de mieux comprendre, analyser, inventer…
Nous le savons et soutenons l’enseignement supérieur en investissant, aux côtés de la Région, chère Marie-Guite, et de l’Etat, un montant record de 7 M€ dans ses projets immobiliers.
Je sais que beaucoup se joue en ce moment. Je compte sur vous, chère Macha, cher Pascal, pour porter devant le ministère de l’enseignement supérieur une structuration de l’enseignement supérieur régional. Vous pouvez compter sur mon soutien
Où habitons-nous ? Où travaillons-nous ? Où produisons-nous ? Où passons-nous notre temps libre ?
Le Zéro artificialisation net entériné dans la loi Climat et Résilience de 2021 nous amène, dès maintenant, à construire nos territoires de façon systémique. C’est une opportunité de proposer d’autres perspectives.
Ensemble nous allons construire notre société autrement : nouveaux modes d’habitats, de travail, de production, de consommation, de déplacement…
S’emparer de ces questions, c’est répondre à la demande de la population en matière de mobilité.
En diminuant par deux le prix de l’abonnement Ginko pour les étudiants et apprentis, le nombre d’abonnement est passé de 7 000 à 12 000 de 2021 à 2022.
En doublant nos investissements dans les pistes cyclables, nous tissons de nouveaux liens à travers le territoire.
Nous installons un nouveau réseau de mobilité constitué de nouvelles aires de covoiturage, de pôles multimodaux, de parkings-relais…
S’emparer de ces questions, c’est reconstruire la ville sur la ville, c’est la régénérer. C’est produire des logements dans la matrice du vivant.
Sur ce sujet, deux projets urbains d’envergure démarrent.
La requalification de Saint-Jacques Arsenal, au cœur de la Boucle, incluant le projet de Grande Bibliothèque, et l’aménagement de Grette-Brulard Polygone. Les concertations avec les habitants vont se succéder pour co-construire ces nouveaux espaces de vie, répondant aux enjeux du 21ème siècle.
La transformation de Planoise se poursuit. Labélisé éco-quartier, il accueillera de la production d’énergie par l’installation de panneaux photovoltaïques, de la production alimentaire par une ferme urbaine, de la production de matière grise par l’installation de formation, de start-up et d’entreprise.
Autant de projets qui marquent le début d’un renouveau.
Rappelons-nous que ces projets urbains prennent place sur une terre qui est déjà habitée par des animaux et des végétaux.
L’enjeu aujourd’hui c’est la cohabitation avec cette biodiversité :
Ainsi nous lançons une expérimentation sur la reconstitution d’un sol – dit techno-sol à la Grette – pour renforcer une des trames vertes majeures de la ville, qui connecte Rosemont à Chailluz en passant par les Montboucons.
Ainsi, nous intégrons dans la rénovation ou la construction de tout nouveau bâtiment l’accueil de la biodiversité et l’utilisation de matériaux biosourcés.
Ainsi nous mettons en service le bassin d’orage de la Malcombe. En stockant massivement les eaux polluées, pour ensuite les traiter progressivement, il permet de réduire les rejets de polluants dans nos rivières, qui en ont bien besoin.
Ainsi nous désimperméabilisons les espaces publics, les cours d’école… 1 m² désimperméabilisé, c’est 1 m3 d’eau de pluie qui retourne directement à la nature. L’équivalent d’un terrain de foot désimperméablisé, c’est l’équivalent de 3 piscines olympiques par an qui retourne à la nature.
Notre gestion du tri des déchets, avec l’engagement de tous, a permis de fermer un four d’incinération. Nous sommes remarqués pour avoir très tôt installé des composteurs. L’enjeu maintenant est d’exclure totalement les déchets organiques qui sont aujourd’hui brulés. C’est pourquoi nous expérimentons la collecte des bio-déchets dans les quartiers denses de Besançon (Centre-ville et Planoise).
Notre réseau de chaleur va s’étendre.
Pour toutes ces politiques environnementales, nous avons une nouvelle fois obtenu le label « gold » Climat air énergie. Nous pouvons en être fiers.
Notre territoire est dynamique et les statistiques le prouvent !
La ville-centre gagne en habitants, notamment des jeunes
le taux de vacance commerciale du centre-ville est au plus bas.
La fréquentation de nos équipements touristiques est plus haute qu’avant la crise du covid : Citadelle, base de loisirs d’Osselle, musée des maisons comtoises…
Les commerces, événements culturels, sportifs, sociaux, font battre le cœur de notre territoire.
La maison Loiseau ne s’y est pas trompée, en choisissant Besançon comme ville d’accueil de son futur bistrot chic place de la Révolution.
Notre territoire est riche de la vitalité et de l’énergie déployée par les hommes et les femmes qui l’animent.
La programmation culturelle, de qualité, proposée dans notre ville est une fierté. Je me réjouis que les acteurs culturels transforment leur pratique pour aller à la rencontre de publics éloignés.
Le label 100% éducation artistique et culturelle, décerné par le ministère de la culture à la ville, vous récompense, vous, tous les acteurs culturels qui s’engagent dans les parcours artistiques de découverte pour les élèves des écoles primaire.
La ville de Besançon a aussi été reconnue au meilleur niveau d’une « ville active et sportive ». Grâce à la politique et l’engagement des 100 clubs, à leur action au quotidien, grâce à nos investissements dans les équipements sportifs (même s’il reste du travail), les grands bisontines et bisontins ont accès à une pratique sportive, amateur, de haut niveau ou professionnelle.
2023 verra aussi l’accueil de 3 compétitions internationales : championnat du monde de paratriathlon, coupe du monde de cyclocross et championnats d’Europe de BMX… et peut-être d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Ne perdons pas de vue que ces événements de la vie sociale, culturelle, sportive de notre territoire sont portés par l’immense force collective que constitue le bénévolat.
Le bénévolat, l’engagement solidaire est l’un des ciments de notre société, pour lequel il faut du temps et de l’énergie disponibles. Gardons cela en tête à l’heure de la réforme des retraites.
Cette force collective nous rend plus fort pour faire front et préparer le futur, pour affronter la crise sociale, pour nous permettre d’être auprès des plus vulnérables.
Le Centre Communal d’Actions Sociales de Besançon a fêté ses 50 ans en 2022. A cette occasion, les innovations sociales qu’il a portées ont été mises à l’honneur. Aujourd’hui, il continue à innover.
La boutique Jeanne Antide va être rénovée, pour mieux recevoir les personnes qui y ont recours. Déjà, les repas servis le sont sept jours sur sept.
Les associations de distribution alimentaire ont besoin de soutien. Elles m’alertent sur l’augmentation de leur fréquentation.
Le CCAS, c’est aussi une politique de soutien à nos ainés. Nous sommes engagés à améliorer la place des personnes âgées dans notre société, notamment en proposant des logements adaptés.
Paulette Guinchard a tellement fait pour cette politique ! Nous lui rendons hommage en donnant son nom à la cour d’honneur de Saint Jacques.
La place de nos aînés, mais aussi la place des femmes et des enfants. Quelle horreur que de compter 3 féminicides dans notre territoire en un an !
Nous ne voulons plus ça.
Je souhaite de tous mes vœux que la Maison des femmes voit le jour d’ici la fin du mandat.
Là, les femmes menacées y trouveront soutien, conseils et réconfort, en coordination avec tous les partenaires.
Les violences et agressions s’expriment aussi dans la rue.
Le dispositif « Où est Angela ? », qui repose sur l’engagement et la solidarité, est actif à Besançon depuis quelque mois. En activant ce code, toute personne harcelée ou se sentant en danger dans la rue peut trouver refuge auprès des 60 commerçants, restaurateurs, bars, chauffeurs de bus… qui se sont engagés avec nous. Merci à vous.
Grand Besançon est aussi riche de sa jeunesse.
La jeunesse qui grandit dans nos quartiers et celle qui vient étudier et se former.
La violence et les drames auxquelles cette jeunesse est confrontée est scandaleuse, révoltante.
J’entends la colère des habitants, je l’entends d’autant mieux que je suis moi-même en colère.
Jamais je n’arrêterai de lutter contre cette violence, et notamment celle liée au trafic.
La lutte contre les trafics de drogue passe par un travail sur nous-mêmes : notre société doit regarder en face les conséquences d’une consommation toujours plus importante de drogues illicites. C’est vrai dans le Grand Besançon comme c’est vrai en France, en Europe et dans le monde.
C’est pourquoi j’ai mobilisé les acteurs de la santé, de la justice, de la police et les associations autour de la lutte contre les addictions, par le soin, mais aussi et surtout par les actions de prévention.
Cette lutte-là, je ne la lâcherai pas. Et je la mène avec les parents, l’Etat, la police et la justice, la gendarmerie, la douane, les pompiers, les travailleurs sociaux, mais aussi avec le département… je remercie sincèrement ce soir tous les acteurs du territoire qui lutte avec nous. Le trafic de drogue est l’affaire de tous car il tue et blesse nos enfants, notre avenir.
Je remercie M le Préfet Jean-François Colombet, M le Procureur Etienne Manteaux et M le DDSP Yves Cellier pour les échanges constructifs et les actions collectives que nous avons autour de cette crise.
Lutter, c’est aussi amener des alternatives, poser les accompagnements et les bouées de sauvetage pour que parents et enfants s’en emparent.
C’est le sens des ateliers de parentalité.
C’est le sens de l’école de la deuxième chance. Merci à la ligue de l’enseignement.
C’est le sens du « numérique », un bâtiment totem qui accueillera formations, starts-up, co-working autour de l’informatique et de ses applications, pour renforcer cette filière à Planoise.
C’est aussi le sens de la Cité de l’emploi, de la Cité éducative, et de la coordination entre tous les acteurs, associations, Pole Emploi, CAF, enseignants. Cette coordination est mise en valeur, à l’initiative de M le Préfet, dans le pacte pour l’émancipation de la jeunesse de Planoise.
Je fais le vœu que le sujet de la sécurité, si grave et destructeur pour notre société, soit traité avec la dignité qu’il mérite, et que le débat républicain se fasse sans fake news, ni excès.
Nous ne devons pas oublier que la crise démocratique, qui s’exprime au travers des taux d’abstention record aux élections, est profonde.
En parallèle, une idéologie nauséabonde s’exprime dans notre ville. Racisme, incitation à la violence, revendication du suprématisme blanc… Des digues ont sauté, nos valeurs républicaines sont en danger, nous devons les reconstruire. Je lutte de toutes mes forces, nous devons tous lutter, pour que ces idéologies mortifères, les mêmes qui ont conduit à la shoah et aux camps de concentration, arrêtent leur propagation.
Pour nous y aider, je compte, entre autres, sur un outil précieux de citoyenneté et de transmission, le musée de la Résistance et de la déportation. Il ouvrira à nouveau au public le 8 septembre 2023, avec un projet scientifique repensé, où devoir de mémoire entre en résonnance avec notre époque.
Oui, le monde change vite, son climat aussi. Je le redis, nous ferons face ensemble, en agissant avec plus de lucidité et de sobriété.
Avant de terminer mon propos, je veux m’adresser à mes collègues, qui sont avec moi sur scène. Je souhaite vous remercier, vous les maires des 67 communes, les 123 élus du conseil communautaire. L’engagement républicain d’un ou d’une élu est riche, il est passionnant, il est fait de convictions et de ténacité. Il est aussi porteur de grandes responsabilités. Je vous remercie de les assumer.
Notre communauté urbaine est née en 2019. C’est une toute jeune pousse, qui a pris à sa charge de nombreuses compétences. Comme un arbre, elle a d’abord développé son système racinaire. C’est chose faite. Elle est maintenant prête à accélérer sa croissance.
Chers partenaires,
Dans tous les cas, pour réussir la transformation d’un territoire comme le nôtre, nous avons besoin de vous pour créer les conditions d’un vivre ensemble, d’un dynamisme de territoire, connectés à tous les territoires.
Je vous souhaite à toutes et à tous, au nom des élus du Conseil communautaire et municipal une très belle année 2023, profitant pleinement de tous les bonheurs du quotidien.
Vidéo de rétrospective