Aménagé il y a 10 ans par le Grand Besançon et ses partenaires, le site des Andiers à Chalezeule accueille une pépinière maraichère en agriculture biologique (sur 6 ha) et les Jardins de Cocagne (sur 10 ha) gérés par l’association Julienne Javel.
439 mètres linéaires de haies champêtres vont y être plantés, autour des parcelles cultivées par les Jardins de Cocagne. Ces travaux d’aménagement ont commencé mardi 7 février.
Près de 600 arbres et arbustes vont ainsi permettre de protéger les sols, les cultures et de préserver la biodiversité.
13 essences différentes composeront ces haies : Alisier blanc, Amélanchier, Argousier, Baguenaudier, Cerisier de Sainte-Lucie, Cornouiller sanguin, Coronille des jardins, Epine-Vinette, Erable champêtre, Nerprun purgatif, Noisetier, Troène commun et Viorne lantane.
Les bénéfices des haies arbustives sont multiples : elles abritent du vent, augmentent significativement les rendements en protégeant les cultures, en réchauffant l’air en journée durant l’hiver, en stockant l’eau lors des périodes de fortes chaleurs, en favorisant la pollinisation. Elles limitent le ruissellement et l’érosion des sols, contribuent à les enrichir en matières organiques (feuilles, racines) et en azote. Bien sûr, elles fournissent un habitat naturel à la vie sauvage (insectes, oiseaux).
La quasi-totalité des plants choisis sont de la marque Végétal Local, propriété de l’Office français de la biodiversité qui assure la traçabilité et la provenance des végétaux sauvages, depuis le prélèvement durable des graines en milieu naturel jusqu’à leur commercialisation dans leur région d’origine. Ces végétaux sélectionnés contribuent à la restauration et au bon fonctionnement des écosystèmes. Le réseau France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté œuvre depuis 2017 à l’émergence et la stabilisation de cette filière. Le soutien technique de France Nature Environnement a donc été naturellement sollicité pour la plantation des nouvelles haies.
L’opération, d’un montant prévisionnel de 4964 €, est cofinancée par l’Etat dans le cadre du Plan de relance (87%) et par Grand Besançon Métropole (13%).