Taxe locale sur la publicité extérieure – TLPE

Le Grenelle Environnement rappelle la nécessité de mettre en place des mesures préservant notre cadre de vie. La publicité est partie prenante de notre univers quotidien et les supports publicitaires peuvent, dans certains cas, lui porter atteinte.
C’est pourquoi l’objectif de la TLPE entre dans une démarche environnementale et vise une diminution des implantations, des surfaces publicitaires et des dimensions d’enseignes, donc de la « pollution visuelle ».

La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, en son article 171, a reformé le régime des taxes locales sur la publicité. Cette loi applicable depuis le 1er janvier 2009, a créé une taxe unique : la « Taxe Locale sur la Publicité Extérieure ». Elle s’applique annuellement sur tous les supports publicitaires, enseignes et préenseignes fixes, visibles de toute voie ouverte à la circulation. Le Conseil municipal de Besançon a instauré la TLPE en date du 11 juin 2009 : Délibérations du 11.06.2009 et du 14.06.2012
Tout exploitant de support publicitaire, d’enseigne ou de préenseigne visant à promouvoir une activité.Toutefois, le législateur a prévu, en cas de défaillance du redevable de droit commun, des redevables de deuxième et de troisième rangs, c’est-à-dire le propriétaire du support puis celui dans l’intérêt duquel le support a été réalisé.

La TLPE s’applique donc aux dispositifs visibles de toute voie ouverte à la circulation publique. Cette notion définie à l’article R581-1 du code de l’environnement recouvre l’ensemble des voies publiques ou privées, qui peuvent être librement empruntées, à titre gratuit ou non, par toute personne circulant à pied ou par un moyen de transport individuel ou collectif.
Les dispositifs concernés :

  • Les enseignes : toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble (unité foncière) destinée à informer le public sur l’activité exercée et les produits vendus (hors soldes temporaires et hors mentions réglementaires obligatoires).
  • Les dispositifs publicitaires : tout support susceptible de contenir une publicité. L’encadrement du support n’est pas pris en compte.
  • Les préenseignes : toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble (unité foncière) où s’exerce une activité déterminée
La déclaration par l’activité se fait chaque année avant le 1er mars pour les supports existant au 1er janvier de l’année d’imposition. Tout changement intervenant en cours d’année (montage, démontage d’éléments, modification de la raison sociale) doit faire l’objet d’une déclaration complémentaire, dans les 2 mois, pour une prise en compte au prorata temporis.Le recouvrement sera opéré à compter du 1er septembre.La taxation ne vaut pas autorisation, les supports doivent être en conformité avec la réglementation en vigueur (code de l’environnement).

Grille tarifaire 2024

Délibération du Conseil Municipal du 22/06/2023

Enseignes

Surface inférieure à 7 m² Superficie supérieure à 7m² et inférieure ou égale à 12m² Superficie supérieure à 12m² et inférieure ou égale à 50m² Superficie supérieure à 50m²
exonération de droit 27 € 54 € 108 €

Dispositifs publicitaires et pré-enseignes (supports non numériques)

Superficie inférieure ou égale à 50m² Superficie supérieure à 50m²
27 € 54 €

Dispositifs publicitaires et pré-enseignes (supports numériques)

Superficie inférieure ou égale à 50m² Superficie supérieure à 50m²
81 € 162 €

Fiche pratique

Contrôle technique des véhicules de transports de marchandises (TRM) et de personnes

Vérifié le 13 juillet 2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Le contrôle technique est obligatoire pour tous les véhicules de transport routier de marchandises (TRM). Il doit être réalisé 1 fois par an. Pour les véhicules de transport public de personnes, il doit être effectué tous les 6 mois. C'est le propriétaire du véhicule qui doit être à l'initiative du contrôle et régler les frais. On vous explique quand et comment l'effectuer.

Récapitulatif : contrôle technique dispensé ou obligatoire selon le type de véhicule

Véhicules soumis au contrôle technique ou qui y sont dispensés

En fonction du poids du véhicule

Un poids-lourd est un véhicule de plus de 3,5 tonnes (PTAC).

Il peut s'agir de véhicules utilisés pour le transport de personnes en commun (catégories M2 et M3) ou pour le transport de marchandises (catégories N2 ou N3).

Vous pouvez vous reporter si besoin à la liste de toutes les catégories de véhicules.

  À savoir

Les tracteurs agricoles en sont dispensés. Les véhicules de collection également, quel que soit leur poids, sauf si le véhicule est utilisé dans le cadre d'une activité de VTC.

En fonction du type de transport

Toutes les remorques, tous les véhicules qui tractent des remorques et tous les véhicules qui transportent des matières dangereuses sont concernés, quel que soit leur poids.

Les catégories de véhicules concernées par le contrôle technique, quel que soit leur poids, sont les suivantes :

  • Tracteurs routiers (TRR), quel que soit le PTAC, utilisés pour tracter des semi-remorques et remorques
  • Camions (CAM)
  • Semi-remorques avant train (SRAT)
  • Semi-remorques routières (SREM)
  • Remorques routières (REM)
  • Semi-remorques pour transports combinés (SRTC)
  • Remorques pour transports combinés (RETC)
  • Véhicules automoteurs spécialisés (VASP)
  • Semi-remorques spécialisées (SRSP)
  • Remorques spécialisées (RESP)
  • Véhicules de transport en commun de personnes (TCP)
  • Camionnettes (CTTE) utilisées dans le transport en commun de personnes
  • Véhicules utilisés dans le transport de marchandises dangereuses et disposant d'un certificat d'agrément (tout genre et quel que soit le PTAC)

 À noter

Les véhicules ayant un certificat W (carte de garage) sont dispensés de contrôle technique.

La périodicité du contrôle technique d'un poids-lourd diffère selon s'il s'agit d'un transport de personnes ou de marchandises.

Le transport en commun de personnes (TCP) concerne les véhicules comportant plus de 9 places assises dont celle du conducteur.

Vous devez effectuer le contrôle technique de votre véhicule tous les 6 mois.

 À noter

Les VTC et les taxis ne sont donc pas concernés. Pour eux, la périodicité du contrôle technique est d'1 fois par an.

Pour le transport routier de marchandises (TRM), vous devez effectuer le contrôle technique de votre véhicule poids-lourd 1 fois par an.

Si vous n'effectuez pas les réparations conseillées à la suite du contrôle, ou si vous oubliez de faire le contrôle technique de votre véhicule dans le délai obligatoire, vous risquez des sanctions.

En cas de contrôle par les forces de l'ordre, si vous n'avez pas fait le contrôle technique dans le délai obligatoire, vous devrez payer une amende.

Le montant de l'amende diffère selon si vous êtes propriétaire du véhicule en tant que personne physique ou en tant que société.

  • Pour un entrepreneur individuel, l'amende est de 750 €.
  • Pour une société (personne morale), l'amende est de 3 750 €.

L'agent de police délivre une fiche de circulation provisoire de 7 jours en vue d'effectuer le contrôle technique manquant.

Il confisque le certificat d'immatriculation (carte grise) jusqu'à réception de la preuve du contrôle technique effectué.

Selon l'état du véhicule, il peut aussi être immobilisé dans un centre de contrôle technique ou mis en fourrière.

Vous devez faire le contrôle technique dans un centre spécial, appelé centre agréé, qui possède une autorisation spécifique pour les poids-lourds.

La liste des centres agréés de contrôle technique des poids-lourds est disponible sur le site internet de l'UTAC :

 À noter

Les centres de contrôle technique ne doivent pas dépasser un quota de contrôle de poids-lourds, entre 10 % et 35 % de leur activité globale, selon le lieu géographique.

Vous devez préparer les documents suivants avant de vous rendre au contrôle technique :

  • Carte grise (dorénavant appelée certificat d'immatriculation)
  • Notice descriptive et certificat de conformité du véhicule ou sa copie (fournis par le constructeur à l'achat)
  • En cas de véhicule importé ou de véhicule modifié (exemple : une camionnette en camping-car), procès-verbal de réception à titre isolé (RTI)
  • En cas de contre-visite, procès-verbal du contrôle technique périodique défavorable
  • Pour les véhicules à usage spécifique (véhicules de dépannage, les TCP, les transports de personnes avec un handicap, les transports de marchandises dangereuses), autorisation de mise en circulation prévue (fournie par la Dreal)
  • Pour les TCP et les transports de matières dangereuses, attestation de vérification du système de limitation de vitesse datant de moins d'1 an
  • Pour les TCP, certificat d'installation du dispositif éthylotest anti-démarrage (EAD) et dernière attestation de vérification à partir de la 2e année d'installation
  • En cas de changement de carburant, attestation de dépôt de dossier de réception à titre isolé pour changement de source d'énergie, datant de moins d'un an

Le contrôle technique est un examen visuel et auditif du véhicule.

Le contrôleur vérifie un nombre précis de fonctions du véhicule, appelées points de contrôle.

Il note les défauts, appelés points de défaillance, qui doivent être réparés ensuite chez un garagiste.

Le contrôle se fait sans démontage.

Toute réparation est interdite dans le centre de contrôle.

  À savoir

L'état de propreté du véhicule doit être suffisant pour permettre un examen visuel et auditif.

Combien de points sont-ils contrôlés ?

Le contrôle vérifie 157 points de contrôle.

Ils peuvent au total mettre en évidence 734 défauts.

569 défauts font l'objet d'une contre-visite.

Quels sont les niveaux de défaillance et leurs conséquences ?

Quelles sont les conséquences des 3 niveaux de défaillance possibles à la suite du contrôle technique d'un poids-lourd ?
Conséquences des 3 niveaux de défaillance

Le contrôle technique d'un poids-lourd peut aboutir à 3 niveaux de défaillance (mineure, majeure ou critique) avec des conséquences différentes.

  • Défaillance mineure :
  • Défaillance majeure :
  • Défaillance critique :

Les défauts sont classés en 3 grandes catégories qui engendrent 3 conséquences différentes :

  • Défaillance mineure : pas de contre-visite. Le véhicule peut rouler. Les réparations sont cependant recommandées.
  • Défaillance majeure : contre-visite obligatoire dans les 2 mois suivants. Le véhicule peut rouler.
  • Défaillance critique : le véhicule est interdit de rouler à partir de minuit après le contrôle. Une contre-visite est obligatoire dans les 2 mois suivants.

 Exemple

Exemples de défaillances :

Procès-verbal

Le procès-verbal est le récapitulatif du contrôle.

Il est remis au propriétaire du véhicule par le centre agrée de contrôle.

C'est la preuve que le contrôle à été effectué.

Il mentionne les informations suivantes :

  • Points de défaillance
  • Réparations à effectuer ou recommandées avec ou non une contre-visite obligatoire
  • Résultat final du contrôle, favorable ou non avec interdiction ou permission de circuler

Le centré agréé en conserve une copie pendant 2 ans.

Timbre

Le timbre est mis sur le certificat d'immatriculation (carte grise).

Il indique le numéro d'immatriculation du véhicule, la date du contrôle réalisé et sa durée de validité.

Vignette

Si le contrôle est favorable, le contrôleur met une vignette sur le pare-brise du véhicule.

Elle indique la date du prochain contrôle technique.

Ce n'est pas une preuve officielle de contrôle.

Si vous souhaitez contester le contrôle, vous pouvez résoudre le problème par un recours amiable soit auprès du centre qui a effectué le contrôle technique, soit auprès du réseau auquel le centre agréé est rattaché.

Ensuite, vous pouvez utiliser un recours soit à la direction départementale de la protection des populations (en préfecture), soit au tribunal judiciaire.

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