Le réseau de chaleur

chaudière biogaz

Depuis 2019, Grand Besançon Métropole gère la compétence de distribution publique de chaleur sur son territoire.

En France, les réseaux de chaleur urbains se sont développés entre les années 1950 et 1970, en parallèle à la forte urbanisation du pays. À Besançon, c’est naturellement à Planoise qu’un premier équipement de ce type a été déployé, à partir de 1968.

La démarche était à la fois écologique et économique puisqu’il s’agissait, d’un côté, de chauffer un grand nombre de nouveaux logements. De l’autre, de traiter les déchets générés par une population croissante. La création d’une usine d’incinération des ordures ménagères allait ainsi permettre aux abonnés de bénéficier d’une chaleur à prix optimisé.

Comment fonctionne le réseau ?

Imaginez un chauffage collectif à l’échelle d’un quartier ou d’une ville… C’est cela un réseau de chaleur. Dans le rôle de la chaudière, il y a de grosses unités de production de chaleur. À Besançon, ce sont par exemple les chaufferies qui alimentent le quartier de Planoise et des Hauts-du-Chazal.

Une fois cette chaleur produite, elle est distribuée grâce à des canalisations déployées à grande échelle : sur le réseau ouest, elles courent actuellement sur 23 km. Le réseau achemine ainsi de l’eau chaude vers des postes d’échange situés en pied d’immeuble. La chaleur est diffusée via la distribution de chauffage et/ou d’ECS (Eau-Chaude-Sanitaire) propre au bâtiment. Une fois les calories transmises via les postes d’échange, le fluide caloporteur ayant été refroidi circule en sens inverse et revient jusqu’à l’unité de production de chaleur par un second tuyau pour y être à nouveau chauffé. La boucle est bouclée !

schéma de fonctionnement d'un réseau de chaleur urbain
Schéma de fonctionnement d’un réseau de chaleur urbain

Les chiffres clés du réseau de chaleur « ouest » de Grand Besançon Métropole

  • 14 850 équivalents-logements desservis aujourd’hui et 44 000 en 2035
  • plus de 75 % d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) valorisées avec 35 % de biomasse et 35 % d’incinération de déchets avec un objectif de 100 % d’EnR&R en 2050
  • 29 000 t de CO2 évitées par an et 55 000 t de CO2 évitées en 2035
  • 23 km de réseau en service et 50 km en 2035
  • 140 GWh produits et 250 GWh en 2035
  • 110 MW installés en chaufferie et 145 MW à terme
  • 220 bâtiments desservis actuellement et 550 en fin de programme
  • 9 % des besoins de chaleur du territoire couverts et 18 % à terme
  • 50 emplois créés ou consolidés dans la filière forêt et 100 % de la biomasse valorisée provient de moins de 100km

 

 

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