Retrouvez ici l’expression des élus des différents secteurs géographiques de la Communauté urbaine. Les textes sont publiés sous la seule responsabilité des signataires. Ces textes sont également publiés dans le magazine du Grand Besançon.
janvier/février/mars 2025
La lecture publique, un enjeu de territoire
Le projet communautaire de lecture publique, partagé entre les différents échelons de collectivités territoriales, s’inscrit dans une démarche volontariste visant à compléter la construction de la Grande Bibliothèque sur le site de l’ancien hôpital Saint-Jacques, par Grand Besançon Métropole et l’Université de Franche-Comté. Le schéma de lecture publique qui en résulte de par la loi s’appuie sur le socle communal, lieu privilégié des bibliothèques de proximité et sur la médiathèque départementale laquelle accompagne les communes de moins de 10 000 habitants par le prêt de documents et la formation des personnels et bénévoles. L’enjeu vise à coordonner, prioriser et structurer une politique de lecture publique accessible à tous. Une politique qui développe l’attractivité des bibliothèques par leur mise en réseau et une programmation culturelle équitable et équilibrée sur notre territoire. Pour ce, le soutien financier de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), au travers du Contrat Territoire Lecture (CTL), permet le partenariat et le co-financement de ces actions susceptibles de fédérer les partenaires (bibliothécaires et acteurs locaux) et par voie de conséquence renforcer l’identité culturelle de notre communauté urbaine. En cette année 2025, je vous adresse mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et … de lecture.
Gilles ORY
Maire de Bonnay
Vice-Président de Grand Besançon Métropole
Ah ! Le bel âge…
D’ici 2040, on nous affirme qu’un Grand Bisontin sur quatre aura plus de 65 ans. Vivre mieux vieux doit donc être un objectif très sérieux sous nos cieux. Le vœu de tout bon vivant est bien de devenir vieux et en bonne santé, avant de mourir tranquille, peut-être en grandes pompes et pas seulement funèbres. Si l’on va dans ce sens, les voies sont multiples et touchent tous les domaines de l’aménagement de notre territoire. Habitat, transports, alimentation, environnement, accès et parcours de soins sont des compétences dont l’évidence n’a d’égal que leur importance. Plan local d’urbanisme intercommunal, plan de mobilité, plan alimentaire territorial, plan climat air énergie et contrat local de santé doivent conjuguer tous ces sujets pour une concordance des temps propre à améliorer un vieillissement adapté. Plutôt que d’entendre « il ne fait pas bon devenir vieux », incitons les gens à entonner le refrain « c’est si bon d’aller vers un bel âge… ». Le Grand Besançon chemine avec obstination dans cette direction et toutes ses actions doivent améliorer la vie de sa population.
Christian MAGNIN-FEYSOT
Maire de Chalezeule
Vice-président Grand Besançon Métropole
ZAE
La région Bourgogne Franche-Comté se classe au premier rang des régions industrielles en France. Nous devons en être fier et pouvons féliciter les industriels qui choisissent notre région pour s’y implanter, croître, se développer, et font confiance au savoir-faire de la main d’œuvre locale. Qu’en est-il du territoire de Grand Besançon Métropole dans un contexte de nécessaire réindustrialisation de notre pays ?
La Zone d’Activité Economique de Champs Chevaux, de près de 20 hectares, située sur notre secteur le long de la RD673 en continuité des zones d’activités existantes, est inscrite dans les documents d’urbanisme depuis 2005 ; en 2017, cette zone est devenue une compétence de Grand Besançon Métropole puis en 2019 un site majeur à développer. En mai 2022, GBM en a confirmé l’intérêt stratégique (priorité 1).
Une réunion publique a eu lieu en septembre dernier en présence d’habitants et d’entreprises du secteur saint-vitois intéressées pour s’y implanter. Pourtant, en raison des multiples études en cours et à réaliser, le calendrier prévisionnel d’implantation a été estimé au plus tôt à 2029.
En l’absence de foncier à vocation économique disponible dans l’Ouest bisontin, nous déplorons aujourd’hui ces délais qui pourraient inciter certaines entreprises à s’implanter en dehors du territoire de GBM, et même en dehors de notre département.
Cette date est trop lointaine pour notre territoire. Il est de la responsabilité de GBM de travailler à optimiser au maximum le calendrier des études et des travaux pour que l’aménagement de la ZAE et l’installation des premières entreprises se fassent avant 2029. Le développement économique est fondamental pour notre secteur.
Très belle année 2025 à tous.
Pascal ROUTHIER
Maire de Saint-Vit,
Vice-président de Grand Besançon Métropole
Anne BIHR
Conseillère communautaire de Grand Besançon Métropole
À propos des PFAS
Plusieurs études et articles alertent sur la présence de polluants « éternels » dans l’eau du robinet. Il serait bon de préciser que les PFAS se retrouvent « aussi » dans l’eau du robinet ! Ils sont présents dans l’environnement via les rejets industriels et domestiques, les déchets pas ou mal recyclés, etc. La contamination se fait essentiellement par ingestion via l’eau (pour environ 20 %) et les aliments, ou par inhalation (poussières).
Les PFAS sont une famille de composés toxiques employés dans une multitude de produits et d’usages pour leurs nombreuses qualités intéressantes : antiadhésifs, imperméabilisants, antitaches, résistants aux chaleurs extrêmes et aux agents chimiques et biologiques, isolants, etc. De nombreux produits du quotidien en contiennent : cuirs et textiles imperméables ou déperlants, emballages alimentaires, revêtements antiadhésifs des poêles et casseroles, semelles de fer à repasser, cosmétiques, isolants de fils électriques, certains implants médicaux, peintures, détergents, pesticides, fils dentaires, etc.
L’eau distribuée sur le territoire de GBM est conforme à la norme actuelle sur la concentration de PFAS. Si celle-ci évolue, les traitements évolueront aussi et auront un coût.
Si l’on se rabat sur l’eau en bouteille, on aura aussi des PFAS et en plus des microplastiques et elle coûtera 100 fois plus cher !
Denis JACQUIN
Maire de Torpes
Conseiller communautaire délégué de Grand Besançon Métropole
Majorité Municipale
Comment faire société ?
Que ce soit en milieu rural ou urbain, la mobilité facilite le quotidien (travail, école, courses, rendez-vous médicaux, activités sportives et culturelles, …) mais elle permet aussi de créer du lien, de sortir de l’isolement et de l’assignation à résidence. Faciliter les déplacements est donc une priorité pour répondre aux besoins et attentes des grand.e.s bisontin.e.s.
Pour ce faire, l’action engagée par la collectivité sur le développement des transports en commun doit s’intensifier en y consacrant davantage de moyens pour améliorer l’offre sur tout le territoire.
Agir sur la tarification en introduisant certains éléments de gratuité synonyme de plus d’équité permettra aussi d’augmenter significativement la fréquentation.
Réduire l’usage de la voiture et l’autosolisme ne pourra donc se faire que si nous investissons encore plus massivement dans les transports en commun (bus, tram et train), les parkings relais, le co-voiturage et les modes doux (vélo, marche à pied, trottinette…) qui rendront notre territoire encore plus attractif.
Par cette politique volontariste et ambitieuse, nous apporterons des réponses concrètes aux urgences environnementale (La majorité des gaz à effet de serre des transports proviennent des voitures particulières, 52,3 % des émissions de transport en 2022) , sociale (5,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France en 2022 soit 8,1 % de la population selon l’INSEE) et sanitaire (La pollution de l’air aux particules fines a tué 239 000 personnes dans l’Union européenne en 2022).
Repensons notre agglomération et améliorons la qualité de vie de toutes et tous.
Bonne année à vous et meilleurs vœux !
Olivier GRIMAITRE
Conseiller communautaire délégué de Grand Besançon Métropole
Agir pour une gestion durable de l’eau : un urbanisme au service du bien-être des habitants
L’eau, ressource vitale et précieuse, est au cœur des défis climatiques que nous affrontons. À Grand Besançon Métropole, notre engagement pour une gestion durable de l’eau s’inscrit pleinement dans notre stratégie d’aménagement du territoire. Les choix urbanistiques que nous faisons aujourd’hui façonnent non seulement nos espaces publics mais aussi la qualité de vie de demain.
Face à l’augmentation des températures et aux épisodes de sécheresse, nous devons repenser la conception de nos espaces urbains. L’aménagement d’îlots de fraîcheur est une priorité pour lutter contre les effets de la chaleur en ville. Ces espaces, conçus autour de végétaux, apportent non seulement du confort thermique mais contribuent également à la biodiversité et au cycle naturel de l’eau.
La désimperméabilisation des sols est une autre action essentielle que nous mettons en œuvre. En remplaçant des surfaces bétonnées ou asphaltées par des matériaux perméables ou des espaces végétalisés, nous permettons à l’eau de pluie de s’infiltrer directement dans le sol. Ce processus naturel limite les risques d’inondation, recharge les nappes phréatiques et réduit la pression sur nos systèmes d’assainissement. Preuve qu’écologie et économie peuvent aller de pairs !
Ces transformations s’articulent autour d’un urbanisme favorable à la santé. Il ne s’agit pas seulement de préserver l’environnement, mais aussi d’offrir aux habitants des espaces où il fait bon vivre. Par exemple, en intégrant des corridors écologiques et des zones ombragées dans nos projets, nous favorisons la marche et le vélo, des modes de déplacement actifs qui participent à la santé physique et mentale.
Enfin, chaque projet d’aménagement que nous portons s’appuie sur une concertation avec les acteurs locaux et les habitants. Ensemble, nous inventons une métropole résiliente, où l’eau, loin d’être une contrainte, devient une richesse à partager et à préserver.
L’urbanisme que nous défendons à Grand Besançon Métropole est un urbanisme d’équilibre, au croisement de l’écologie, de la santé et de la solidarité. Ensemble, faisons le choix d’une gestion responsable de l’eau et d’une ville adaptée aux défis de notre siècle.
Aurélien LAROPPE
Vice-président de Grand Besançon Métropole
Opposition Municipale
Circulation : pas seulement une problématique pour Besançon
Le Grand Besançon est fortement impacté par des problèmes de circulation qui rendent la vie infernale à bon nombre d’habitants. Cette situation a été aggravée par de nombreuses décisions prises par Besançon et votées à GBM en matière de voirie depuis le début du mandat, qui entrainent d’importantes conséquences pour tout le territoire.
Les nombreux bouchons bisontins ont en effet un impact pour les automobilistes du Grand Besançon venant travailler et soutenir l’économie de notre ville, jusqu’aux communes limitrophes de Besançon.
Vu ce contexte, nous avons été stupéfaits des propos de Mme Vignot, présidente de GBM, en conseil communautaire. Cette dernière appelait en effet de ses vœux une étude pour comprendre l’origine des embouteillages.
Pourquoi réaliser une telle étude aux frais du contribuable après avoir pris de si nombreuses décisions sclérosant la circulation (fermeture du pont de la République, chemin des Relançons, rue Midol, pistes cyclables en dépit du bon sens, etc.). Ces décisions, prises sans concertation, ont transformé la circulation en un véritable parcours du combattant quotidien pour les automobilistes.
Nous avons demandé à plusieurs reprises la réouverture du pont de la République et du chemin des Relançons.
Il est temps de retrouver du bon sens et d’intégrer qu’il ne faut pas seulement réfléchir selon une idéologie mais à l’échelle d’un territoire global selon les besoins des usagers.
Nous profitons de cette tribune pour vous présenter nos meilleurs vœux pour cette année à venir.
Ludovic FAGAUT
Conseiller communautaire de Grand Besançon Métropole
Nous réaffirmons notre soutien la mise à 2×2 voies de la RN57 entre Micropolis et Beure
Nous sommes majoritaires à soutenir l’aménagement de la RN57 entre Micropolis et Beure.
Tout le monde ne vit pas au centre-ville de Besançon, à proximité d’un arrêt de tram ou à 5 min de son lieu de travail.
Ce projet améliorera la vie quotidienne de dizaines de milliers d’habitants des communes périphériques et des quartiers bisontins qui subissent les embouteillages, les stratégies d’évitement des automobilistes, la pollution et l’insécurité liée au trafic.
Nous sommes déterminés à concrétiser ce projet pour tous ceux qui n’ont pas accès aux transports en commun, qui se sont installés en périphérie, parce que le coût de l’immobilier y est plus abordable, pour tous ces habitants dont le travail, les horaires ou la vie quotidienne, récupérer les enfants à l’école ou un bébé chez la nounou, ne laissent pas le choix.
Les citoyens qui vivent en périphérie de Besançon ont droit à des infrastructures de transport. Facilitons-leur la vie !
Laurent CROIZIER
Conseiller communautaire de Grand Besançon Métropole
Nathalie BOUVET
Conseiller communautaire de Grand Besançon Métropole